L’entreprise peut faire face à des risques de tous types, dont les plus fréquents sont les risques juridiques qui sont répartis selon qu’ils concernent le domaine contractuel, celui associé à la détention d’un patrimoine ainsi qu’à la forme sociétale.
Peuvent provoquer des pertes financières préjudiciables à l’entreprise les clauses non honorées d’un contrat passé avec un client ou un fournisseur (pour factures non payées entraînant des poursuites judiciaires par l’une ou l’autre des parties) ou encore avec un collaborateur (droits et soldes non acquittés provoquant la saisie de la justice également). La non-exécution de certaines clauses, qu’elle soit volontaire ou non, est aussi susceptible de provoquer des pertes financières.
Détenir un patrimoine n’est pas sans risque pour l’entreprise, de même que pour le dirigeant. Rappelons que le patrimoine est composé aussi bien des actifs que du passif. Vigilance donc en ce qui concerne les valeurs, la liquidité, l’inflation, la variation des cours des devises, l’évolution des marchés, ainsi que l’évolution de la situation économique, politique ou géopolitique.
La forme juridique d’une entreprise est déterminante pour le dirigeant ainsi que pour les associés. Par exemple, ceux-ci sont « solidairement et indéfiniment responsables » dans le cas d’une société en nom collectif (SNC) ou d’une entreprise individuelle. À l’inverse, les risques sont limités pour la SAS (société en nom collectif), la SARL (société à responsabilité limitée), l’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), la SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) et l’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée).
En conclusion, il vaut mieux toujours recueillir les recommandations d’un bon expert-comptable pendant les différentes étapes de la croissance de l’entreprise, lui-même ayant de solides connaissances juridiques afin de limiter ces risques. Obtenez toutes les informations sur Cocerto.fr.